Bonjour,
Alors je me décide et je m'inscris.
J'ai 56 ans et j'habite en Auvergne, le hasard a fait que j'ai récupéré une 125 K. Les 125 K c'est un rêve de môme, la bécane que je n'ai pas eu à 16 ans et devant laquelle je bavais. Même, si à l'époque, je préférais la K5, je trouve aujourd'hui que la K4 a une touche qui est encore plus sympa (ce petit côté sixties). Bref, à 16 ans, je voulais du moderne et à 56 je trouve des madeleines dans les caisses de boulons. La mécanique en amateur est une activité à laquelle je peux consacrer un peu de place et ainsi donner libre cours à mon côté Gepetto en redonnant vie à des vieux mécanismes. Seulement, il y a des fois où je me dis que je ne suis qu'un amateur et je ne me trouve pas très doué. Mais bon, je vais persévérer et continuer de passer mon permis gros cube en attendant de remettre la K4-5 sur l'asphalte.
En attendant, un peu d'histoire,
Il y a de cela 25 ans, un pote m'a donné une 125 K4 équipée d'un moteur de K5 qui ne montait pas dans les tours. La vie a fait que j'ai mis 23 ans avant de me pencher sur son cas. Donc, il y a environ deux ans, j'ai commencé à écumer le web et à rechercher des remèdes au mal de ma K4. J'ai bien vite trouvé tout ce qui concernait les cellules redresseuses et j'ai remplacé celle de ma moto par un pont de diode. Puis, j'ai refait les carbus et j'ai changé les pots de ma bécane. Il y a un peu plus d'un an, l'engin démarrait.
Mais voilà, mon pot gauche fumait un peu quand la bécane avait chauffé. Grisé par mes succès mécaniques, je décidais de pousser mes investigations plus loin et je démontais la culasse. Là, je découvrais qu'il manquait une partie des joints de queue de soupape et que... sur mon moteur de K5, la culasse provenait d'une K4. J'ai démonté et rodé les soupapes et dans la foulée, j'ai changée une soupape d'admission douteuse. J'ai également glissé des joints de queue de soupape de K5 sur les guides de K4 (je sais, il n'y a pas d'encoche, mais ça tient depuis 2000 bornes ! et il me manquait les joints d'origine pour les queues de soupape de K4). J'ai remonté et tout a bien marché jusqu'à ce que j'aperçoive de l'huile sur mon piston gauche. Pris par le virus de la restauration, je me suis dit que je pourrais changer les segments (je suis en première cote).
J'ai donc commandé des segments, une pochette de joints et en avant ! sans oublier de déglacer le cylindre avec un honoir. Dans la foulée, j'ai aussi rodé toutes les soupapes.
Et depuis, à défaut de rouler serein, je vais de Charybde en Scylla.
Suite à ces réparations, alors qu'avant le côté gauche fumait, c'est maintenant le droit qui s'y est mis. Ça pourrait n'être pas trop dérangeant, mais la moto a pris l'habitude de claquer les joints de culasse (des fuites d'huiles apparaissent au bout de quelques centaines de bornes). Au départ, je me suis dit que je devais être tombé sur un joint défaillant, mais maintenant que ça s'est reproduit, je ne peut pas continuer d'incriminer le matériel. J'ai réussi à faire durer les joints plus longtemps, en les resserrant à intervalles plus rapprochés que les 500 bornes conseillées par la revue technique. Mais, ça ne suffit pas et de plus, je trouve que le moteur chauffe énormément et très vite. De plus de la fumée sort par le reniflard d'huile.
Hier, j'ai essayé sur le moteur une culasse de K5 que j'ai récupéré entre temps, mais le problème reste le même. Ça chauffe à mort, les fuites d'huiles sont réapparues au bout de quelques kilomètres, et ça fume par le reniflard d'huile.
J'y perds mon latin, ça commence à me gonfler, mais je serai tenace, je prendrai mon temps, je tiendrai bon et cette meule marchera.
Pour l'instant, je sèche.
Si quelqu'un a des conseils à me donner, je suis preneur.
Merci et bonne soirée. Puis, pour bien finir, une photo de la moto qui avait roulé vaillament jusqu'au col du Béal, près d'Ambert.
Promis, la prochaine fois, je fais mieux pour la photo